| Texte lu par LOUL COMBRES à "L'illustre Théâtre" de PEZENAS, le samedi 10 janvier 2015 Le monde est malade,Il n’y a plus de docteurs aux pieds nus
 Et leur chaussures, maintenant, ignorent les vibrations du sol.
 La vie ne tient qu’à un FILEt l’étendoir est très fragile.
 Les étendoirs de mots d’amourDe mots d’humour
 Les étendoirs à dessins de : CABU,CHARB, TIGNOUS, WOLINSKY,HONORE
 Ces ETENDOIRS à dessin de liberté et de vieSont des ETENDARDS à brandir partout ou que nous soyons
 Pour la liberté De dire
 De dessiner
 De penser, de s’aimer et de vivre
 L’Europe se dérobeEt sa jolie robe n’est qu’une mini-jupe de décisions a accroché au porte manteau
 Des illusions perdues
 A quand des étendoirs de dessins, de croquis, drôles, imaginatifs, critiques a la recherche du vrai vocabulaire de la démocratie : Liberté, Egalité, Fraternité suspendus dans toutes les rues, aux fenêtres, jusqu’aux champs des campagnes. Le monde est malade,Et pourtant CABU, CHARB, TIGNOUS , WOLINSKY,HONORE
 Ne sont pas mort de maladie grave
 Ils ont perdus la vie pour que nous, tous et toutes, poursuivions le combat POUR NOS DROITS à la parole, aux refus des totalitarismes, des sectarismes, des intégristes, des amalgames. Pour nos droits à la démocratie que nous devons protéger des tempêtes. «  Mignonne allons voir à l’étendoirLes mots tristes qui se dessèchent
 Et accrochons partout notre linge
 De dessins et d’espoir »
 Stéphane Hessel nous le disait «  INDIGNEZ VOUS » Il est impossible d’être dans l’indifférence. 12 personnes ont été tuées dont deux policiers «  Comme un ptit coquelicot mon âmeQui rougit les champs de blé
 50 Africains ont chaviré
 Ils ont noircit la mer et les vagues »
 «  La mer qu’on voit danserLe long des golfes clairs
 A déversé 500 émigrés
 En deux et trois vagues, juste avant la marée »
 Le théâtre est un espace de liberté que nous devons défendre et protéger,Charlie-hebdo vient de l’écrire en rouge- sang
 «  Ne jamais se taire » et se taire serait le pire des cancers
 Il y a 60 ans en 1955 le réalisateurs Fred Zimermann remportait l’oscar du meilleur film pour « Tant qu’il y aura des hommes » et tant qu’il y aura des hommes et des femmes, des dessinateurs et dessinatrices, des journalistes, des démocrates, Tant qu’il y aura…………… «  Quand les hommes vivront d’amourIl n’y aura plus de misère
 Les soldats seront troubadours
 Mais nous, nous serons mort, mon frère »
 
 Chant repris par toute la foule du théâtre ……….
 
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